Je vous ai parlé de ma rencontre avec un ange

mais je ne vous ai pas dit où je l'ai rencontré.

Alors pour cette carte des paysages,

la dernière peut être,

Je vous emmène à l'ombre d'un jardin

au coeur du centre ville de Tours (37)

Un arbre immense,

un cèdre du Liban

Haut de 31m

pour une envergure de 33m.

Un arbre planté en 1804.

Tellement gros qu'il faut des tuteurs pour tenir ces branches

Et il pourrai nourrir toute une tribut d'écureuil

Il se cache dans ce jardin,

un animal bien troublant,

Non, je ne pense pas que ce soit lui

qui ai mangé les pomme de pins !!!

L'éléphant Fritz

Un éléphant fou qui fût abbatu dans les rues de Tours

Le 11 juin 1902.

Un trophée pas très glorieux

mais impressionnant.

Fritz avait 80 ans.

Il mesure 3m de haut

pour un poids de 7500kg.

Ouais, je n'aurai pas aimé le croiser dans la rue !!!!

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Je n'avais jamais pris le temps

de le voir vraiment ce jardin

Alors je me suis assise un moment

Au milieu des ces fleurs  

Et j'ai regardé ce qui m'entourai

Et je suis entrée dans ce musée

Douce lumière dans la pénombre

D'oeuvres en oeuvres, j'errais

Certaine me troublant

Je pouvais comme ressentir la solitude de l'arbre

Oui, en voyant le tableau,

je ressentais autre chose

Et puis je me suis arrêtée sur les visages

Leurs expressions

Et tout à coup ce n'était plus de l'art que j'admirais

Non, c'était des gens

Des instants de vie

N'est il pas ce que je fait chaque jour

de regarder les expressions ?

Ne plus voir l'oeuvre

mais ce que l'on en fait

Comme une mélodie qui s'enfuit par la fenêtre

Ou à travers le temps

Non, ce n'est plus l'oeuvre que je regarde

Mais l'amour de l'oeuvre

"Nec monstris territur  amor"

L'amour ne se laisse terrifier par les monstres.

Comme si de l'autre côté du miroir

Se cacher une autre histoire

Une histoire différente

Comme si au coeur de l'oeuvre

Se cachai la vérité.

Que le temps terni en tremblant.

"Que d'hommes se pressent dans la lumière

non pas pour mieux voir

mais pour mieux briller"

Friedrich Nietzsche

Bon sur cette envolée de pensées

Il me reste à vous offrir un café

Juste une précision peut être

Je n'ai pus identifier toutes ces oeuvres,

Harmonie bien sur n'en est pas l'auteur,

juste votre modeste photographe,

mouais peut être un peu trop prétentieux encore,

juste votre guide

dans le labyrinthe de mes pensées !!!!

Si tenté que je puisse vous y guider !!!!

Bon, le mieux reste encore

de vous envoyer de gros

Il me fût posé une question hier soir,

une question compliquée,

une question que tant de gens cherche

vainement une réponse, 

comme une ombre au tableau du bonheur.

Qu'est ce qu'aimer ?

Houlà bien compliqué

et le moment était mal choisi pour en débattre !!!!!

On a une idée sur ce qu'aimer n'est pas.

Mais qu'en est il d'aimer ????

Et ce matin comme un éclair de lucidité

dès le réveil, oui cela annonce une belle journée,

aimer n'est peut-être pas si compliqué !!!!

Aimer, c'est juste la possibilité de se rencontrer.

Oui ça me plaît bien cette idée  !!!!

Quand je parle d'aimer

quand je parle d'amour,

je l'entend toujours dans un terme très général.

Et s'aimer soi-même alors ???

Se serai uniquement la possibilité

de se rencontrer soi-même !!!!

On se rencontre, on se découvre, on s'apprécie,

sans mur, sans préjugé...

Se rencontrer sans tricher.

Ce doit être pour cela qu'aimer est si compliqué !!!!

Je vous souhaite une excellente journée

dans cet amour.

Je vous envoie

de gros

Si tu veux que je te revienne

Libère moi de tes chaînes

Libère moi de ton amour

Qui m'enferme en tes tours.

Si tu veux un jour me comprendre

Cesse de vouloir tout me prendre,

Il suffit d'un peu de distance

Pour que s'arrête l'errance.

Si tu veux ressentir l'amour

Ouvre ton coeur au grand jour,

Libère le parfum printanier

Que l'hiver retient prisonnier.

Mais si un jour tu veux vivre

Cesse de faire semblant d'être,

Plonge dans les profondeur de ton être

Et de toi, il faut que tu te délivres.

Lire, écrire, chanter, danser

Dans une larme ou un baiser

La vie nous est contée.

Voir, sentir, toucher

Douceur ou absurdité

L'amour s'est faufilé.

Mourrir, vivre, aimer

La vie vient nous bercer

Dans les heures comptées.

Avoir, être, penser

Dans un paraître insensé.

Chut ! Juste le vent écoutez !

Vous avez trouvé mes mots tristes, déchirant.

J'ai fait le choix de ne pas y mettre de photo,

oui un choix délibéré !

Les photos ont tendance à alléger un texte,

à le détourner, l'apaiser.

Un peu comme les girouettes sur les églises,

en fonction du vent, elle attire notre regard,

elle le détourne.

Une girouette ou un lampadaire

qui lui donne une autre lumière.

Derrière ces mots, il se cache tant de chose,

il en dit juste assez pour faire ressentir,

mais pas assez pour tout dire.

Alors oui, peut être est il triste !

Mais la tristesse est une sensation normale.

Vouloir la cacher, c'est comme faire l'autruche,

l'ignorer ne l'empêche pas d'être.

Derrière ces mots, il se cache une autre fin à l'histoire,

une issue que l'on n'avait pas envisager, certes.

Mais la fin est elle quelque chose de triste ?

Quand on arrive à la fin du livre est il triste de fermer le livre.

Certes, je préfère que l'histoire se termine par

"ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants."

mais même derrière ces mots de fin,

il se cache une nouvelle histoire à écrire.

Et derrière chaque fin, se cache la tristesse,

la tristesse de l'inconnu.

L'inconnu est il toujours triste ?

Non, je ne pense pas,

il est surtout trop vaste pour s'en réjouir,

trop vaste pour être connu.

Ouais c'est cela qui le caractérise !!!!

Alors cet inconnu, on peut rester là à l'attendre,

attendre qu'il vienne et que l'histoire s'écrive encore et encore.

Ou

on peut le vivre,

plonger dedans,

le découvrir,

l'amadouer,

le provoquer,

l'inciter,

en jouer, ouais pourquoi pas,

l'imaginer,

le colorer,

en faire ce que l'on veut

tout en sachant que 

la vie n'est jamais ce que l'on voudrai

mais ce qu'elle doit être

Alors derrière ces mots,

il n'est pas le mot fin,

non, il est le mot encore

et probablement, le mot un jour.

Hier est déjà passé,

Je ne puis rien y changer,

Mais il construit demain

Qui me tient par la main.

Mais l'essentiel est dans l'instant

Juste dans ce temps

un instant de tristesse

Que le vent délaisse.

L'essentiel est dans le vent

Qui soulève les sentiments

Et tourne en d'autre temps.

Bon, juste encore un temps

pour vous envoyer 

de gros