Je suis ce matin face à un article.
Un article où je ne trouve pas les mots pour commenter.
Rien d'étrange là dessous, cela m'arrive souvent de ne pas trouver les mots.
Mais cet article est tout particulier.
Un article qui me rend heureuse, ce sont d'excellentes nouvelles.
Il nous annonce le prompt rétablissent de Jill Bill.
Elle reviendra bientôt égayer nos articles de ses coms
de son humour, de sa bienveillance.
Ça oui c'est une bonne nouvelle !!!
Elle reviendra près de ses proches qui l'attendent,
Elle a tant à partager avec eux.
Ça oui c'est une bonne nouvelle !!!!
Mais derrière cet article, il se cache aussi,
une partie de chacun.
Elle était malade et nous n'en savions rien !!!
Et si elle ne revenait jamais !!!
Non, je ne parle pas plus de Jill.
Je pense à Renard, elle me manque.
Disparue de la toile, son dernier article remonte au premier avril 2010,
il me laisse le goût de mauvaise blague.
Oh oui, les anciens d'OB, je suis sure que vous vous souvenez d'elle.
Un article qui a pourtant le ton du printemps.
Derrière nos écrans, toute une vie qui défile.
Derrière nos blogs, on donne un peu de soi,
on espère laisser une trace de soi au coeur de chacun.
Mais que donne t'on vraiment ?
Que reste t'il finalement quand la vie s'éloigne ?
Je pense à Quichottine, quand mon blog a fermé
"J'étais vraiment inquiète !!!!"
Qu'a t'elle bien pu penser ?
Tu avais raison, j'étais mal, l'histoire aurai pu mal tourné
en fermant cette fenêtre sur la vie.
Mais je suis revenue et j'ai l'impression de ne pas être là !!!!
Difficile de concilier le temps avec le temps !!!
Un apparition à droite, une à gauche.
On lit à travers les lignes, on lit de travers aussi parfois.
On essaye d'être là et on passe parfois à côté de l'essentiel.
Comment pourrait on faire autrement ?
"L'ami de tout le monde n'est ami de personne."
Louis Bourdaloue
Non, on ne peut être pour tous est pour chacun,
il se crée des affinités, on aime,
on aime tout le monde, on aimerai être là.
Je pense à Bigornette, que j'ai quelque peu perdu de vue.
Je n'ai pas su revenir à elle, quand elle avait besoin.
Des amitiés que l'on noue, que l'on tresse,
Des mots que l'on pose, que l'on pense
et la vie suit son cours
emportant au loin tous les bateaux.
Des idées un peu en pagaille ce matin.
Des mots à poser.