Alors là pour des coulisses,
je vais vous parler des coulisses de ce blog.
Et peut être même avec un brin de colère !!!!!
Oui là je suis furieuse !!!!!
Je sais, je ne devrais pas.
Mais je vais en profiter pour conclure une série d'articles commencée ici.
Y en a marre !!!!
Chacun prône la liberté,
chacun prône l'égalité,
chacun prône l'amour de son prochain....
Mais chacun reste si sur de SA PROPRE REALITE
qui emprisonne l'autre dans son jugement.
Ah quelle belle liberté,
quelle belle égalité,
quel bel amour
qu'une prison de jugements.
Ouais, j'ironise !!!
Je peux moi même sembler parfois si sure de moi,
Oui j'aime défendre mes idées,
même si elles semblent fausses,
pour moi elles sont vraies.
Bien sure que je n'ai pas toutes les réponses
bien sure, je peux me tromper
et j'aime bien plus que tout ce mélange d'idées si différentes
qui s'aligne sur des thèmes bien différents.
J'aime qu'on me dise,
"non, je ne crois pas"
"j'ai pas envie d'entendre que"
"as-tu pensé à"
et sûrement des centaines d'autres formules pour venir nuancer une idée.
Ne pas être d'accord,
ne pas apprécier ce que l'autre dit
n'appuie que la différence de chacun
n'appuie que le droit à la différence.
Chacun porte sa vérité au fond de lui
et la vérité, la vraie vérité se cache
dans le mélange de toutes ces vérités.
Alors pour revenir à mon coup de colère,
cela est la deuxième fois que ça se produit.
En répondant à un simple défi
mes mots sont tournés, interprétés
détournés, erronés...
Milles excuses aux vipères qui passent ici
juste chercher du venin à jeter
(oupsss jugement négatif,
je devrais dire celles qui passent ici uniquement chercher source à leurs conflits)
mais mes mots m'appartiennent
et n'appartiennent qu'à moi.
Moi seule sait à qui ils s'adressent,
moi seule sait ce qui ce cachent derrière.
La vie ne s'arrête pas à nos blogs
et chacun des mots que je pose ici me sont intimes.
Ils correspondent soit à une réalité,
soit au désir, au rêve...
Suite à mon poème Encore
(ouais j'ose mettre le lien)
huit personnes sont venus posées un com.
Et je vous en remercie,
ce n'est même pas un remerciement que je veux vous adresser,
c'est bien au delà,
ce sont de petits bonheurs de partages
et la seule chose que je veux garder.
Huit c'est peu !!!!!
Ouais mais, je suis un peu absente en ce moment
et c'est ce qui rajoute à la valeur de ces huit coms
et bien entendu aux autres sur les autres articles.
Si j'en juge mes statistiques,
bien que tout cela me semble très flou,
38 personnes auraient lu cet article.
Cela veut-il dire que 30 personnes n'ont pas apprécié Encore.
Non, je ne crois pas,
parce que ce chiffre est assez stable
sur l'ensemble de mes articles, en cette période d'absence.
Cela veut simplement dire
qu'une petite quarantaine de personnes viennent régulièrement sur mon blog.
Je ne crois pas que ce poème Encore
soit effectivement à l'image de l'ensemble de mon blog.
M'enfin, je ne suis peut être pas la mieux placée pour en juger !!!!!
Alors, je voudrais répondre ici
à un mail qui m'a été envoyé à la suite de Encore.
Parce qu'en dépit de toute apparence,
ce jugement semble faire suite à un débat entraînant trois personnes.
Une seule s'adressant à moi.
Je ne livre de ce mail, que la partie concernant l'article.
Là dessus, je vais juste répondre,
la poésie c'est la vie,
il est de très belle poésie qui entraîne le rêve,
le rêve qui dans le fond n'est qu'un désir frustré,
et je ne met rien de sexué derrière le mot désir,
(je préfère préciser en voyant cela)
la poésie peut aussi parler de la vie et de ses bas fond.
Tout comme en peinture,
il en est qui appelle le rêve
et d'autre qui nous font voir l'horreur.
L'art n'en est pas moins !!!!
Non, la vie n'est pas que jolie
alors pourquoi la poésie ne devrai exprimer que des choses jolies.
La littérature érotique, voir pornographique existe
et n'est pas apprécié que par les chiens en chaleurs !!!!
Je pense en l'occurrence
"La philosophie dans le boudoir" du Marquis de Sade.
Au vu de ton opinion sur mon Encore
une lecture que je ne te conseille pas,
une lecture que je ne conseillerai à personne,
car dans le terme pornographique, on est en plein dedans,
une lecture qui présente réellement "toute l'horreur" de la pornographie.
Mais je laisse le Marquis de Sade lui-même répondre à mon jugement
"Oui, je suis libertin, j'ai conçu tout ce qu'on peut concevoir dans ce genre-là, mais je n'ai sûrement pas fait tout ce que j'ai conçu et ne le ferai sûrement jamais. Je suis un libertin, mais je ne suis pas un criminel ni un meurtrier."
Et malgré ce jugement,
il se cache dans cet oeuvre tous les tissus des non dits,
toutes les frustrations,
ce que chacun d'entre nous porte en soi
et qui rejaillit un jour ou l'autre sous d'autres formes bien entendu
et heureusement.
Il est fou, le nombre de souffrances que les gens cachent !!!!
Mon texte Encore à moi, si poème ne te convient
parle juste de deux corps qui se mêlent,
deux corps qui s'aiment de façon "normal",
deux corps qui n'en font qu'un
avec tout le côté "sale" d'un acte d'amour,
sueur, sperme, cyprin, les larmes.
(c'est vrai qu'en posant les mots, c'est moins ragoûtant)
Ce texte ne parle même pas du coït final,
quand les deux corps s'abandonne l'un à l'autre.
Est-ce cela que tu juges pornographique ?
En terme pornographique, j'en suis convaincue, on peut faire pire en poésie.
Ouais, je pourrai le faire,
mais la pornographie est bien trop loin de l'amour
pour qu'un tel écrit ne me tente un temps soit peu.
Alors, je suis désolée d'avoir froissé
vos esprits étriqués
pour quelques vers qui appartiennent à un partage
mais l'amour est bien au delà des mots,
l'amour se situe dans l'acte.
Si je passe par un poème à connotation sexuelle pour le dire
cela reste vraie dans tout acte d'amour.
Il est bien beau de se dire à l'écoute de son prochain
et de poser des murs de jugements
sur la différence de point de vue.
Excusez ce coup de gueule,
mais là ça fait trop du bien !!!!!
Vous avez du le sentir,
je ne suis pas au top de ma forme en ce moment,
je vais bientôt partir un temps me ressourcer,
ouais j'en ai besoin,
mes batteries sont toutes à plat
et j'ai du mal à faire face à toutes ces souffrances,
les miennes, celles de mon entourage,
celles de mes collègues,
celles de mes patients, de leur famille.....
Je ne soutiens pas le monde, je sais,
mais comment fermer les écoutilles
quand on se tourne vers moi ?
Mais comment se protéger quand ça va pas ?
Un plus un plus un plus un plus un....
et grosse cata, intervenir dans l'urgence
plus un plus un plus un...
La journée de travail se termine,
un plus un plus un plus un plus un....
Et enfin, la nuit arrive, seule avec moi-même.
Et là ce visage bleu, boursouflé m'apparaît,
il me hante, me poursuit....
Là, seule avec moi-même je m'aperçois
que moi, j'ai été oubliée,
moi on m'a oubliée dans tout cela,
moi, même moi, je me suis oubliée.
J'aurai sûrement eu besoin de parler,
eu besoin de comprendre,
eu besoin d'être rassurée....
Mais là, seule avec moi-même,
il est trop tard pour penser à moi,
trop tard pour parler.
Je suis là seule avec cette image,
qui se mèle avec tout le mal-être qui m'entoure.
Ouais, là j'avais besoin de parler à quelqu'un,
quelqu'un qui aurai pu me rassurer,
quelqu'un qui aurai pu me dire en argumentant
"Arrête tes conneries tu sais bien que..."
Non, à l'heure qu'il était, il n'y avait personne.
S'oublier à quelque chose de confortable,
pendant ce temps là, on ne pense pas à soi,
on ne pense pas à ce qui nous fait mal.
Mais là, j'ai même oublier que je pouvais moi aussi avoir mal.
Alors, oui, je suis venue décharger ce trop plein de colère.
Parce qu'ici, c'est mon havre de paix,
j'y écris des jolies choses,
des moins jolies, des fois aussi,
et je ne parle pas de Encore, parce que moi, je le trouve joli
j'y écris le fil de mes réflexions, un peu tordues parfois....
Mais qu'importe les mots,
ce qui compte c'est ce qui est dans la caboche.
Cet article est bien trop long et il parle de trop de choses.
J'avais besoin de les poser.
Et ce n'est pas que je m'ennuie
mais l'heure tourne bien trop vite.
Alors si il est une dernière à faire,
c'est de vous envoyer,
en tous les cas à ceux qui les veulent,
parce que les autres je m'en fout,
la vie est bien trop courte pour se prendre la tête,
de gros