Dans une société où prône la mal-bouffe
Nicole nous invite à
cinq fruits et légumes par jour !
Et quand de mieux pour une bonne ration que
Mais moi j'ai tendance à préférer pour le moral
Dans une société où prône la mal-bouffe
Nicole nous invite à
cinq fruits et légumes par jour !
Et quand de mieux pour une bonne ration que
Mais moi j'ai tendance à préférer pour le moral
Je me lève ce matin,
comme tous les matins!!!!!
Le soleil brille dans le reflet des tours.
Il m'éblouit. Mes yeux sont à peine réveillés.
Je fais chauffer mon café, ouais, il faut au moins ça pour me réveiller.
Et je prends mon journal, le livreur me le glisse toujours sous la porte le matin très tôt.
Je m'installe à ma petite table.
Oui j'aime bien prendre mon petit déj là, face à la fenêtre,
assise par terre en tailleur.
J'admire la vie à l'extérieur pendant qu'en moi elle se réveille.
J'ouvre mon journal, ouais ça fait aussi parti de mes rituels le matin,
je tente de percevoir la vie dans le monde qui m'entoure.
Tiens en première page, il y a ma bobinette, le cliché n'est pas très flatteur !!!!
Puis stupéfaite :
"Quoi, je suis en première page du journal ???????"
Je frotte mes yeux, je dois rêver encore,
je regarde non la photo est toujours là et toujours pas très flatteuse.
"Disparition inexpliquée"
Harmonie a disparu de ce monde !!!!!!
Mais je n'ai pas disparu, je suis là et je vous écris même !!!!
J'avale mon café en quatrième vitesse, si ce n'est en cinquième.
Je cherche mon téléphone, il devrait être sur le socle,
il est toujours sur le socle, mais là rien, le socle est vide.
Je fouille mes poches, mon sac.
Rien !!!!
Plus de téléphone !!!!
Harmonie n'a certes pas disparue mais son téléphone oui !!!!
Je ne suis pas lui quand même !!!!
Bon, il faut que je réfléchisse, si ma photo est dans le journal, c'est qu'on me cherche, tout le monde sait que je suis montée à Paris pour le travail.
Pas de téléphone je ne peux pas les joindre, mais où peut-il bien être celui là.
Jamais là quand on en a besoin !!!!
Un téléphone public ça n'existe plus ces petites bêtes là,
Bon, je vais prendre la voiture et me rendre au commissariat de police le plus proche, il n'est pas proche, 20km à peu près, je prends mon journal, je ne voudrais pas qu'on me prenne pour une folle.
Où sont mes clés de voiture ?
Elles ne sont pas où elle devrait, le vide poche de l'entrée est vide !!!!
Je refouille mes poches rien !!!
Je refouille mon sac rien !!!!
Où peuvent-elles bien être ?
Plus de clés de voitures, plus de téléphone, là je vais vraiment me sentir isolée
en plein coeur de Paris, c'est le comble quand même.
Je regarde tout autour de moi, je suis bien chez moi là,
oui y a même des photos de famille !!!!
Bon, du calme, il faut que je réfléchisse.
Je reprends un deuxième café, ça va me décalaminer les neurones.
Et puis je prends ma douche, j'aurais les idées plus claires.
Et puis je vais lire l'intégralité de l'article
"Harmonie a disparu de ce monde.
Cela fait huit jours que sa famille la recherche.
Elle est montée à Paris pour son travail, elle ne s'y est jamais présentée.
La dernière fois que son mari l'a vue, elle montait dans le train et elle semble s'être totalement évaporée.
Les caméras de surveillance de la gare ne l'ont pas vue descendre de ce train.
click sur la photo
Une disparition mystérieuse.
Si vous avez des renseignements merci de contacter le commissariat le plus proche."
Bon, j'en sais pas plus, je suis bien descendue de ce train puisque je suis là.
J'ai même été louer une voiture, le caissier se rappellera, il me voit régulièrement !!!!!
Bon mais en attendant, j'ai pas les clés.
Je vais appeler un taxi. Bin, non, j'ai plus de téléphone non plus
Bon, je vais aller au café du coin, je trouverai un téléphone là bas,
j'appellerai un taxi qui me conduira au poste de police le plus proche.
Ouais c'est de l'idée, si personne ne me parle de cet article,
je me tairai aussi.
"Bonjour messieurs-dames
Un café bien serré et le téléphone s'il vous plaît.
-Ca ne va pas ma p'tit dame, vous êtes toute pâle,
comme si vous aviez vu des fantômes ?
-Heu non, ça va.
J'ai juste perdu mes clés de voiture, il me faut un taxi."
L'attente est longue dans ce café et tous ces gens,
personne ne me regarde, personne ne me voit.
Ah le taxi, il arrive enfin, il me semblait une plombe que je l'attendais.
"Bonjour, au commissariat de police le plus proche.
-Ouais mais il n'est pas très proche, c'est parti, je mets le compteur à zéro !
Je ne sais même pas si j'ai de l'argent pour le payer ce brave homme,
je refouille mon sac,si sauvée, j'ai ma carte bleue.
-Vous avez vu dans le journal, me dit il,
c'est une drôle d'affaire que cette disparition ?"
Il a lu le journal, mais ne semble pas me reconnaître, c'est curieux, même si la photo n'est pas flatteuse, je suis bien moi.
Cet homme est peut être myope mais pour un chauffeur de taxi,
je trouve cela très inquiétant d'autant que là, c'est moi qu'il conduit.
Faut que je lui réponde, je ne peux pas dire non, j'ai le journal à la main.
"Oui c'est curieux effectivement.
Mais vous en tant que chauffeur de taxi, vous ne l'auriez pas croisé par hasard ?
- Ah ça non !! J'en suis sûr.
Avec son air de gitane et ces grands yeux noirs, je ne l'aurai pas oubliée !!!
Vous savez madame on est nombreux comme taxis dans la capitale.
Et puis on ne sait même pas si elle est arrivée à Paris.
Volatilisée dans le train.
Ca fait réfléchir !!!!"
Ouais ça fait réfléchir, je suis entrain de parler de MA disparition à un parfait inconnu et il ne voit même pas que je suis moi.
Je me suis vue en sortant de ma douche dans le miroir, malgré la buée,
c'était bien moi.
"Vous semblez contrariée, vous la connaissez ?
-Heu non pas du tout !!!!
Mais je prends souvent le train !"
Ah si ce chauffeur pouvait se taire pour que je puisse réfléchir.
Voilà le commissariat, je règle ma course,
j'espère qu'il n'y aura pas trop de monde,
j'angoisse comme une folle.
Ouf !!!! Personne !
Le gendarme au guichet semble tout jeune, il a une tête sympathique.
Bin ouais, y en a des gendarmes avec des têtes sympathiques des fois
et là pour moi c'est important qu'il le soit !
"Bonjour monsieur, je viens vous voir pour la disparition d'Harmonie,
lui dis je en lui tendant le journal.
-Bonjour madame, vous avez des informations à nous fournir ?
Vous auriez pu appeler !
-J'ai perdu mon téléphone et mes clés de voiture d'ailleurs !
-Vous désirez porter plainte pour votre téléphone et vos clés ?
-Mais c'est absurde, je suis Harmonie, regardez moi au moins.
Il me regarde, regarde l'article, je sens une pointe d'ironie luire dans son oeil droit
-Excusez moi madame, me dit il enfin, Harmonie est brune aux grands yeux noirs.
Vos cheveux sont aussi blonds que les épis de blé et vos yeux sont aussi verts
qu'un champs de colza en automne.
Vous me semblez un peu perturbée, allez donc voir le docteur Raffiot de ma part,
je vous donne sa carte, il saura vous écouter et vous orienter."
Je me retourne dans la porte vitrée je vois mon reflet, je ne suis pas blonde.
Le docteur Raffiot, il me prend pour une folle, quand le bateau coule, on va voir le docteur Raffiot, je le connais bien moi ce docteur, on travaille ensemble.
Il est aussi fou que ses patients !!!
Mais oui, c'est une idée, je vais aller le voir, il me reconnaîtra et tout s'arrangera.
Je vais y aller à pied, j'ai besoin d'air et surtout, je ne veux plus entendre parler.
Ah, c'est la petite Fanny à l'accueil, je tiens à la main la carte que le policier m'a donné.
"Bonjour Fanny, lui dis je d'un air fort sympathique,
j'étais tellement contente de voir quelqu'un que je connais.
Elle me regarde un peu surprise
-Bonjour madame, que puis je pour vous ?
Elle ne me reconnaît pas, je vais pas lui dire qui je suis,
-Heu, j'ai lu votre nom sur votre tenue, je voudrais voir le Docteur Raffiot.
-Oui, je vais prendre la petite carte, si vous me permettez.
-C'est curieux cette disparition, je tente comme ça le dialogue
-Oui elle l'est, on est très choqué ici à l'hôpital, nous l'attendions lundi est elle n'est jamais arrivée, nous avons été obligés de la remplacer.
Personne n'est irremplaçable, mais quand même cela ne lui ressemble pas.
Je vais vous faire patienter un instant"
Je lui tends la carte et je vais dans la salle d'attente.
Ce n'est pas possible, je dois être encore dans le fond de mon lit.
Je rêve, je ne vois pas d'autre explication !
"Bonjour Thierry, je suis heureuse de vous voir, dis je en voyant le docteur Raffiot arriver.
Il semble surpris
-Bonjour madame me dit il
-Ah non !!! Pas encore !!!!
Pas vous !!!!!
-Venez dans mon bureau nous allons parler de tout cela, nous serons mieux.
Il me fait asseoir.
Que vous arrive t'il ?
-Mais enfin Thierry, je suis Harmonie. lui dis je en lui tendant le journal, vous me reconnaissez, dites moi que vous me reconnaissez !"
Mais yeux s'embuent, je n'y tiens plus, je m'effondre tout comme mon monde vient de le faire en l'espace d'un instant,
-Excusez moi, pourriez vous ouvrir la fenêtre, j'étouffe là tout à coup, demandais je en sanglotant.
il me regarde étonné, pas moi, le journal. Je le sens peiné, non pas par mes larmes mais par ma photo. Il ne dit rien.
Il referme le journal, ouvre la fenêtre, me regarde. Il me regarde dans le fond des yeux, je le sens troublé.
Mais quand va t'il me parler, me dire que c'est une blague.
"Coucou Harmonie, on t'a bien eu" Non, je l'étranglerai si il me le disait !
Mais qu'est ce que je serai soulagée.
Non, ne vous méprenez pas, je n'ai aucune envie de l'étrangler, mais je veux juste pouvoir être moi !!!
-Excusez moi, balbutie t'il enfin, je connais bien Harmonie et sa disparition est pour nous une catastrophe.
Vous souffrez madame d'un syndrome de persécution qui se traduit par le besoin de vous identifier à une personnalité connue. Vous ressentez le besoin qu'on parle de vous.
Harmonie est la personne parfaite pour faire parler de vous, une inconnue dans la vie, qui tout à coup découvre une certaine notoriété par sa disparition.
Et si j'en juge par votre accoutrement, ce syndrome n'est pas récent.
Vous faites un choix merveilleux, c'est une personne remarquable. Mais elle est unique, tout comme moi, tout comme vous."
Il ne prend pas de gants !!!
Il doit être bien offensé.
Mon accoutrement ????
Mais j'ai mis mon petit tailleur saumon !!!!
Il est plutôt joli.
"Excusez moi, mais qu'est ce qu'il a mon accoutrement ?
-Vous semblez déguisée ! Un déguisement, fort joli, de plus et très réaliste, mais les ailes qui dépassent de vos vêtements sont froissées.
Mes ailes froissées ????
-Excusez moi auriez vous un miroir ?"
Il me le tend.
Mon magnifique tailleur saumon, c'est transformé en une robe fort élégante aux couleurs de l'arc en ciel, je suis blonde, aux yeux verts, le policier n'a pas menti Je regarde au dessus de moi avec le miroir.
Deux ailes scintillantes papillonnent dans mon dos.
Je sens mes pieds décoller du sol, je suis étonnée mais je me sens bien, apaisée.
Thierry me regarde toujours, très surpris, il ne peux détourner son regard de mes yeux.
"Si Harmonie n'est plus, elle ira survoler le monde en déversant sa douceur"
Lui dis je en m'envolant par la fenêtre.
click sur la photo
Je ne sais pas si il comprit.
Il resta un long moment à la fenêtre sans comprendre ce qu'il venait de se passer, moi non plus d'ailleurs,
mais il avait retrouvé le sourire, le sourire des gens heureux et moi aussi.
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C'est le défi n°67 des croqueurs de mots
Sur une idée d'Eriqueta.
Qui sommes nous ?
Une simple fleur sans racine en terre,
un corps dans l'univers, une simple cellule....
Qui semblons nous être ?
Est il possible de paraître autre ?
Est il possible de sembler qui nous sommes ?
Au travail, à la maison, entre amis
sommes toujours la même ?
Le même ?
Cette différence nous la sentons bien avec nos ados !!!!!
On se maquille, d'un rouge à lèvres
ou d'un simple sourire
ou parfois sous un air strict.
Mais qui se cache derrière ce sourire, derrière cette sévérité ?
Peut on se faire percer à vif, sans le vouloir ?
Et d'ailleurs pourquoi vouloir paraître autre ?
Tant de questions encore,
dites moi tout ce que vous en penser,
laisser libre cours à votre pensée.
Nous en reparlerons tous ensemble !!!!
Je vais être un peu surbookée ces jours ci,
alors je vous souhaite un bon week end.
A l'heure d'une nouvelle aube
Entre hier et aujourd'hui
Tout s'enfuit dans la nuit
Dans la douceur je me dérobe.
Aux fruits mûrs c'est accroché
Le souvenir de l'été
Emportant toute la torpeur
Des premiers jours trompeurs.
Du soleil de midi
Enfin pouvoir lui dire oui,
Une main dans mes cheveux
Vaut tous les aveux.
Dans le silence du désert
Sous la sécheresse dans les bruyères,
Je suffoque, je manque d'air
Mais d'une main me libère.
Viens contre moi sur le chemin
Viens allons vers demain.
Hier n'existe plus. Viens mon ange
Le temps arrive aux vendanges.
Cette semaine pour musique à coeur ouvert
Alba invite la pluie dans les chansons !!!!
Drôle d'idées, les fleurs en ont tant besoin,
et pas que,
pourquoi l'enfermer dans une chanson !!!!
Bon, je cherche, je cherche !!!!
Pas facile de trouver une chanson de pluie qui ne soit pas triste !!!!
Moi, je veux danser sous la pluie !!!!!
C'est trop mimi ça !!!!!
Bon un peu enfantin.
Union du ciel et de la Loire
Sur le nuage au manoir.
Perles de pluie qui embelltssent
La feuille que le temps plisse.
De la pluie, je ne veux que les paillettes
Qui font la mer coquette
Enchantement féerique
Du ciel colérique.
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Et quand il pleut à vous glacer les os
Rien de mieux qu'un bon
Pas beaucoup d'imagination aujourd'hui.
Journée fatiguante,
mais j'ai fait tout ce que je voulais.
Voir plus même !!!!
Je suis toujours impressionnée de voir
ce que l'on peut faire en une journée.
C'est énorme !!!!!
Dire qu'après on se demande où va le temps !!!!!
Alors ce soir, j'avais juste envie de poser
des photos une peu en vrac,
des photos de tous temps,
des photos prise au détour d'une promenade
dans mon petit village.
Quand la pierre marque le temps
Quand le bois épouse la pierre
Quand le bois se fait bois
Quand le bois se fait ombre
Quand le soleil inonde
Quand il se fait fleur
Quand la fleur se fait éventail
Ce que j'appellerais des accroche-regards
Juste une promenade au gré du temps
au gré du vent.
Juste un instant capturé
dans l'ombre de mes pensées.
Pas de mot pour nommer la beauté,
pas de mots
être juste être.
Simple promenade dans le soir,
Promenade au bord de Loire,
Ni vent ni froid ne menace
Ni pluie dans la glace.
Mais la brume invisible
Se pose sur le film.
L'imperceptible s'est posé
Sur les bateaux amarrés.
Mais plus fort encore
De la brume sur le port
Sur le pont aux abords.
Blague mis à part,
Ce qui suit est du grand art.
Non, mes chevilles vont bien,
Mais la rime elle se tient !!!!
Si art je perçois,
C'est mère nature qui la conçoit !!!
Au cours d'une promenade du soir
Quand tombe la nuit, tombe le noir
Elle se fait si belle ma Loire
Elle se fait du ciel miroir.
Quand tombe le soir de toute douceur
Dans un reflet charmeur
Perles de brume délivrant mille senteurs
Envolant les rêves aux pays enchanteur.
Un pont dans la nuit qui s'émerveille
De ces mille éclats vermeilles
Quand s'endorment les corneilles
Et chantent les douces groseilles.
Un monde qui s'ouvre féerique
A la lune rousse, soirée magique
Pas de voix, pas de son satyrique
Sonne juste l'angélique.
Pour la carte des paysages,
je vous emmène à Continvoir (37).
Je vous fait visiter uniquement le centre ville.
Car ce petit village s'étend sur 4119 ha
Pour 458 habitants.
Elle est recouverte de 50% d'espace boisé
ce qui la classe troisième du département pour ses bois.
Je commence donc par la mairie.
Elle peut vous paraître banal vu de face
Mais la présence de vitraux laisse entrevoir, un trésor caché.
Voyons la de profil !!!!
C'est un petit manoir datant du début du XXème siècle,
construit par des autrichiens
Tout de détails
Dans ce petit bourg, les commerces semblent régner
comme des esprits errants
Quelques enseignes qui restent accrochées
mais grands déserts jusque dans l'hôtel !
L'église ne semble pas plus habitée,
ici une messe tous les cinquième dimanche du mois !!!
Si, si, c'est pas une blague !!!!
Sa construction remonte à 1050,
son clocher fût ébranlé en 1751 par un ouragan
et elle a subi un incendie en 1777.
Elle a été restaurée en 1856 et 1863
Ici aussi, règne une grande influence de Saint-Martin, qui fût évêque de Tours.
En descendant la Loire à la rechercher des populations à évangéliser.
En cette région marécageuse et insalubre,
une zone rocheuse qui paraissait propice à une installation.
Ils en rendirent compte à Saint-Martin qui leur aurait répondu
"Qu'on aille y voir" et cette expression serait devenue Continvoir…
Petite maison adossée à l'église.
Je suis subjuguée ici par la diversité des maisons.
Cette commune fait la limite entre l'indre et loire et l'anjou,
une partie du bourg appartient à l'Indre et Lçoire
et l'autre de l'Anjou.
Un mélange bien charmant
La maison si dessous a les murs rose.
La photo le redonne mal ce rose !!!!
Il semble gravé ici une marque dans le temps
Comme en témoigne cet arbre gigantesque !!!!!!
Et tout les petits détails que les murs respirent.
Et cela est toujours en service !!!!!
Le lavoir du XIXème siècle, semble intact.
Il a été restauré en 1998/99
Juste à côté, vous trouverai l'alambic, toujours en activité !!!!
Et une multitude de détails
Je ne crois pas que l'eau sortira bien de la pompe !!!!
Un charme naturel qui se dégage.
Nous allons finir sous le kiosque de 1910.
Il connu un grand succès dans les années 1920.
Ce kiosque reste un lieu de fête à la moindre occasion
pour mettre de la vie dans le village.
Encore une grande promenade,
et encore j'ai fais court, enfin j'ai essayé !!!!!!
Pour m'excuser laissé moi vous offrir cette fleur
Souvenir de cette promenade faite dans la semaine
Elle est sublime en cette saison !!!!!
Et je vous envoie de gros
Je vous ai laissé la parole
Et vous l'avez prise.
Mais aujourd'hui, je la laisse à Jeanne
qui nous parle de silence.
"C'est drôle. J'ai relu hier un billet sur ce sujet : dans le silence des mots tus.
Un fil d'Ariane de ma réflexion et de mon blog.
Une réflexion partagée je le savais déjà à la connaissance de ton blog (et ancien)
et à la lecture de ces commentaires.
Je ne partage pas la pensée
(que je trouve simpliste et aussi idéologique que le silence sur tout)
qu'on pourrait tout dire et tout se dire.
Et quelquefois même il n'y a jamais de bon moment pour le faire.
Alors à quoi bon en porter le poids du silence s'il est douloureux ?
A quoi bon dire ce qui peut avoir des conséquences dramatiques ?
Il y a de multiples façons d'alléger ou d'apprivoiser ce qu'on tait.
Et qu'il faut continuer à taire, sans plus blesser par ses silences
comme par ce que l'on dit."
Apprivoiser ses silences cette idée me plaît !!!!
Oui parfois, il est trop tard pour parler.
Il faut faire avec, les réponses ne viendront jamais.
Parler pour soulager sa propre souffrance,
mais l'autre n'a pas forcément envie de l'entendre
Car chacun vit les événements de façon différente.
La même souffrance, les mêmes faits
Mais une interprétation différente.
Suis je prête à entendre la sienne
qui minimiserai la mienne ?
Serait elle prête à entendre la mienne
qui induit sa responsabilité ?
Non, les mots sont tus,
ils me font mal.
Mais si ils parlaient, ils seraient encore plus douloureux !!!!
Alors taisons les !!!!
Mais pas dans un tombeau de reproches,
pas dans le brouhaha de la souffrance !!!!
Taisons les comme si il faisait partie de moi,
comme si ils faisaient moi.
Non, il n'existe pas de réponse à tout
et chercher ces réponses, c'est aussi oublier de vivre.
Je suis ce matin face à un article.
Un article où je ne trouve pas les mots pour commenter.
Rien d'étrange là dessous, cela m'arrive souvent de ne pas trouver les mots.
Mais cet article est tout particulier.
Un article qui me rend heureuse, ce sont d'excellentes nouvelles.
Il nous annonce le prompt rétablissent de Jill Bill.
Elle reviendra bientôt égayer nos articles de ses coms
de son humour, de sa bienveillance.
Ça oui c'est une bonne nouvelle !!!
Elle reviendra près de ses proches qui l'attendent,
Elle a tant à partager avec eux.
Ça oui c'est une bonne nouvelle !!!!
Mais derrière cet article, il se cache aussi,
une partie de chacun.
Elle était malade et nous n'en savions rien !!!
Et si elle ne revenait jamais !!!
Non, je ne parle pas plus de Jill.
Je pense à Renard, elle me manque.
Disparue de la toile, son dernier article remonte au premier avril 2010,
il me laisse le goût de mauvaise blague.
Oh oui, les anciens d'OB, je suis sure que vous vous souvenez d'elle.
Un article qui a pourtant le ton du printemps.
Derrière nos écrans, toute une vie qui défile.
Derrière nos blogs, on donne un peu de soi,
on espère laisser une trace de soi au coeur de chacun.
Mais que donne t'on vraiment ?
Que reste t'il finalement quand la vie s'éloigne ?
Je pense à Quichottine, quand mon blog a fermé
"J'étais vraiment inquiète !!!!"
Qu'a t'elle bien pu penser ?
Tu avais raison, j'étais mal, l'histoire aurai pu mal tourné
en fermant cette fenêtre sur la vie.
Mais je suis revenue et j'ai l'impression de ne pas être là !!!!
Difficile de concilier le temps avec le temps !!!
Un apparition à droite, une à gauche.
On lit à travers les lignes, on lit de travers aussi parfois.
On essaye d'être là et on passe parfois à côté de l'essentiel.
Comment pourrait on faire autrement ?
"L'ami de tout le monde n'est ami de personne."
Louis Bourdaloue
Non, on ne peut être pour tous est pour chacun,
il se crée des affinités, on aime,
on aime tout le monde, on aimerai être là.
Je pense à Bigornette, que j'ai quelque peu perdu de vue.
Je n'ai pas su revenir à elle, quand elle avait besoin.
Des amitiés que l'on noue, que l'on tresse,
Des mots que l'on pose, que l'on pense
et la vie suit son cours
emportant au loin tous les bateaux.
Des idées un peu en pagaille ce matin.
Des mots à poser.
Parce que derrière les nuages
Le ciel est toujours bleu.
Mais pas que...
Derrière les beaux paysages
Se cache aussi la vie.
Je veux qu'elle transpire ici !